WHITESNAKE 
Good to be bad (2008)


 
S'il y a bien une chose que j'apprécie par-dessus tout, hormis le fait que cet album soit vraiment fabuleux, c'est surtout le fait que David Coverdale ait souhaité conserver musicalement les bonnes vieilles recettes d'antan, celles qui ont fait la grandeur du Serpent Blanc, et là je suis certain que comme moi beaucoup de fans lui en seront très reconnaissants, car évidement, entouré de musicos de générations plus récentes il aurait très bien pu aussi tomber dans le piège devenu trop classique aujourd'hui du "faut bien évoluer"... Ouf il n'en est rien ! Je réalise donc cette chronique en parcourant cet album "en direct" pour la première fois, et je tombe sur le cul. Franchement, j'ai des frissons, tant ce nouveau Whitesnake semble savamment s'inspirer de ceux qui restent ancrés à jamais dans un coin de ma tête, surtout coté mémoire aux bons souvenirs !
Bon ceci étant dit, maintenant il me faut quand même décortiquer un peu la Bête.... et bizarrement ça ne m'est pas aussi évident que ça , je suis un même peu coincé tant la qualité de ce nouvel album parle d'elle même ! Bon allez, je me lance en repassant une deuxième fois par la case départ ! "Best Years": wouahh... il y aurait là un message a capter que ça ne m'étonnerait pas, un putain de riff proche de l'ouragan Katrina, et Mister David entre en scène. Alors si il peut lui arriver parfois d'être un peu "limite" lors de prestations Live (logique vu ce qu'il donne !), là c'est vraiment David le magnifique. Ensuite avec "Can You Hear The Wind Blow", on est vraiment dans le Whitesnake style classique, celui qu'on aime et qu'on voudrait éternel (géant !), et comme ça ne suffit pas, Doug Aldrich nous assomme un peu plus avec un fantastique "All for love". Il m'est fréquemment arrivé de constater que ces mecs ont une technique monstrueuse, mais que trop souvent ils ne l'utilisent pas à bon escient. Et bien là, ils me font mentir les lascars, car là c'est vraiment Top. Alors bien sûr Whitesnake ne serait pas Whitesnake sans la ballade qui tue, et bien "satisfaction guaranteed" puisqu'il y en a même deux sublimes avec "Summer Rain" et "All I Want All I Need", dans un registre très proche des meilleurs standards de Maître Coverdale. C'est vraiment poignant, putain la chair de poule les amis ! Bon allez je termine mon bla bla en bloquant le bouton de volume à 10 pour bien apprécier "Lay Down Your Love" qui pour moi s'avère être une des principales tueries de ce disque ! Chapeau Monsieur Coverdale ! 
John Molet