Interview MOSS BROTHERS Novembre 2014

Questions by Philippe Archambeau and Yves Degand-Philippot

Bonjour Jeff, tout d’abord merci de nous accorder cette interview pour Road to Jacksonville,
webzine consacré au rock sudiste.

Tout d’abord Jeff, j’aimerais que tu te présentes pour nos lecteurs,
où es-tu né, où as-tu grandi et comment as-tu découvert la musique ?

Jeff: Troy et moi sommes nés à Mobile, Alabama. Notre père est originaire d'une petite ville pas loin. After he joined the army he was stationed in the Pacific Northwest où il a rencontré notre mère. C'est ainsi qu'en grandissant nous avons passé du temps dans ces deux endroits. Mon père était un grand amoureux de la musique et écoutait de la vieille country, du blues, et du rock, ce qui fait qu'il y avait toujours beaucoup de musique du côté de la maison quand nous étions plus jeunes. Ma mère jouait du piano et avait une guitare donc nous avons tout naturellement fait nos expériences avec. Le dimanche, nous nous réunissions autour de la chaîne stéréo et nous écoutions Johnny Cash et les Beatles. C'est de cette manière que nous avons développé un amour pour la musique et que quelque part nous avons voulu produire ces sons que nous entendions. Nous avons par nous-mêmes appris à jouer de la guitare alors que nous vivions en Alabama, ce qui a naturellement eu un grand impact sur les chansons que nous écrivons et si tu écoutes la chanson “Red Clay Road” sur le CD Royal Orleans tu entendras l'histoire de cette époque.

Peux-tu nous présenter les membres de ta famille, êtes-vous tous musiciens ?

Jeff: Notre mère Colleen est une musicienne et jouait du piano à l'église à l'époque où nous grandissions. Notre papa, Mick, ne jouait pas mais nous a légué en héritage son amour profond pour la musique de nos racines. Nous étions trois frères dans la famille. Troy et moi portons l'étendart du Moss Brothers Band et notre frère aîné Billy est le fondateur de Rebel Storm et est actuellement dans Tahoma Souls Alive. La première mouture du The Moss Brothers Band a démarré sous la galerie d'entrée (il n'y a pas de réel terme français pour cette véranda sans vitre qui n'est pas un porche non plus et qui est typique de certaines maisons du continent nord-américain, N.dT.) de notre maison d'Alabama avec Billy et moi aux guitares et Troy à la basse. Troy a toujours été un guitariste mais en temps que benjamin, il était “désigné volontaire” pour jouer de la basse !

Peux-tu nous présenter les membres du groupe ?

Jeff: Troy donne à tous les membres des surnoms “redneck”. Kevin “Clyde” Dale est à la basse. David “Dave” Smith est le batteur. Ok, il n'a pas bossé beaucoup pour le surnom. Scott “Scooter” Nutter est le Chanteur Principal. Tous les trois sont incroyablement doués avec beaucoup d'enregistrements et de tournées dans leur musette. L'autre point à propos de ce groupe est que nous sommes tous bons amis et que nous fréquentons du monde en dehors du groupe. Nous avons de fréquentes “Fam Jams” (“Boeufs en commun” ? “Boeufs avec nos familiers” ? N.dT.) où nous jouons de la musique acoustique en buvant du Whiskey!

Jeff “Leon” Moss s'occupe de la moitié du boulot à la guitare et joue du dobro à l'occasion, et Troy “Carl” Moss est à l'autre guitare et joue de la mandoline.

Quand tu as débuté, quelles étaient tes premières influences ? Quel groupe ou artiste écoutais- tu ?

Jeff: Nous avons toujours été musicalement très diversifiés dans le genre de musique que nous écoutions et jouions pour le plaisir. Troy et moi écoutions pas mal les Beatles pendant que nous grandissions. Après que nous avons commencé à jouer de nos guitares en Alabama, on se dirigeait vers la maison du voisin le samedi soir et on faisait le boeuf avec des mecs qui avaient trois ou quatre fois notre âge. Je suppose que nous avons dû faire des “Fam Jams” toute notre vie! Ils nous ont appris des morceaux de George Jones et Merle Haggard et nous leur apprenions des morceaux d'Eric Clapton et Muddy Waters.

Je me souviens encore du jour où Billy ramena à la maison Pronounced Lynyrd Skynyrd. Ça a littéralement changé ma vie et a ouvert la porte aux autres groupes de rock sudiste de cette époque, y compris ZZ Top, the Outlaws, 38 Special, Blackfoot et Molly Hatchet. Nous aimions aussi les Rolling Stones. Je suis sûr que ce n'est pas un choc que d'apprendre que l'Allman Brothers Band est une énorme influence… aussi bien la slide guitare que les parties de guitares harmonisées.

Jouer de la guitare est-il ton premier choix, ou as-tu essayé d'autres instruments avant?

Jeff: Notre grand-père nous a offert des Ukuleles quand nous étions petits et nous aimions en jouer. Billy appelle le Ukulele un “instrument passerelle” et c'en est vraiment un. Troy a été le premier bassiste du groupe, mais a toujours été amoureux de la guitare. En Alabama nous vivions dehors dans la campagne et il n'y avait pas beaucoup d'autres gosses aux alentours alors nous jouions de la guitare tout le temps et en gros nous nous enseignions mutuellement comment jouer.

Comment le groupe s’est-il formé ? Comment a commencé le groupe, peux-tu nous dire comment cela s’est-il passé ?

Jeff: Avant que le groupe ne se forme dans les 60’s Troy et moi avions écrit et joué sur scène une floppée de morceaux sous la forme de duo avec des guitares acoustiques. Nous nous sommes retrouvés avec ce lot important de morceaux et avons décidé que nous voulions réunir un groupe pour les enregistrer.

Kevin Dale a été le premier à rejoindre cette version du groupe. Troy et Kevin étaient allés à l'école ensemble et à cette époque il avait beaucoup appris à Troy sur la façon de jouer de la basse. Il avait même à un moment joué dans un groupe avec Billy. Quand Troy et moi avons commencé à parler d'intégrer un bassiste, nous avons naturellement pensé d'abord à Kevin.

David Smith avait joué avec Troy et Billy dans une version blues du Moss Brothers Band et je le connaissais pour avoir fait quelques participations avec eux à l'occasion. Comme Kevin, David est juste capable de jouer n'importe quel style musical et ensemble ils forment une équipe de choc !

A l'époque où nous nous préparions à enregistrer Monarch Jubilee nous savions que nous avions quelques morceaux très spéciaux, mais pour emener les choses au niveau suivant, nous avions besoin d'un chanteur principal. Scott Nutter était devanu notre ami depuis l'époque où nous avions déménagé pour l'état de Washington et est un chanteur de classe mondiale. Avec lui à son bord, le groupe a pu montrer son véritable potentiel, en nous autorisant Troy et moi à plus nous concentrer sur les guitares et l'harmonisation des arrangements vocaux. Nous connaissons aussi Scott depuis nos années d'école, et lui et Troy ont fait ensemble partie de groupes.

Pourquoi s’est il écoulé huit ans entre Royal Orleans et Monarch Jubilee ?

Jeff: Wow, ça a été aussi long? La vie je suppose ! Nous avons eu beaucoup d'activité avec notre famille; mariages, naissances d'enfants, etc. Nous avons aussi travaillé sur Monarch Jubilee la plupart de ce temps. Nous avons fait plusieurs essais pour enregistrer cet album mais avons continué à effectuer des changements jusqu'à ce que tout soit bien. Pour ma part, je ne voulais pas y mettre quoi que ce soit qui n'était pas aussi bon que Royal Orleans et cela a pris du temps pour obtenir les morceaux et les prestations telles que vous pouvez les écouter. Environ dans le même temps que Monarch Jubilee se réalisait, David Smith a commencé à bâtir son studio, Crash Bang Booom, alors nous avons attendu qu'il soit prêt pour y enregistrer le nouveau disque. Avec le recul, je suis heureux que nous ayons pris le temps de le faire bien.

Où et comment a été enregistré Monarch Jubilee ?

Troy: Nous avons effectué notre enregistrement au Crash Bang Boom Studio, que possède David Smith. Nous avons enregistré la majorité des pistes de base en direct sur une bande de 2". Nous voulions avoir ce son de la vieille école qu'ils avaient dans les70's, qui d'après moi n'a jamais été surpassé !

Au moment de l'enregistrement nous avons vu aussi comme une super occasion de travailler avec des gens que nous admirons vraiment et avec qui sinon nous n'aurions eu aucune chance de jouer. Notre frère Billy joue un solo torride sur “I Get off on the Pain”. Chuck Muller joue de l'accordéon sur “Adeline”. De temps en temps nous jouons des shows acoustiques et nous demandons toujours à Chuck d'y participer. Nous avions toujours prévu d'avoir des claviers sur ce disque. Après avoir entendu ce que Lee a fait sur le Tahoma Souls Alive CD nous ne pouvions que lui passer un coup de fil ! Lee est juste incroyable et il a assuré à mort, en jouant sur la majorité des titres.

Que signifie le titre Monarch Jubilee ?

Troy: Nous aimions l'idée de continuité entre les deux albums, et aussi ici aux USA Monarch est une marque de whiskey pas cher et comme tellement de chansons sont sur le whiskey et le fait de boire, ça semblait approprié.

Jeff: Un Jubilee est un événement festif ou une soirée, ce qui est ce que nous essayons d'apporter à nos shows.

Qui a composé sur ce disque et comment composez-vous, quel est le processus ?

Peux-tu nous dire comment s’est passé l’enregistrement, en plusieurs étapes ?

Jeff: Troy et moi avons écrit la majorité de la matière pour Royal Orleans avant d'être rejoints par les autres membres. Nous avons décidé de changer notre approche de l'écriture des morceaux en raison du fait que tout le monde dans le groupe est à la fois un incroyable musicien et un auteur /compositeur à part entière pour tirer profit de la créativité de chacun. Troy et moi apportons les idées musicales, mais délibérément nous n'avons pas amené beaucoup de morceaux finis à ce projet. Nous voulions travailler en temps que groupe pendant les répétitions pour arriver à la chanson finie. Il s'agit complètement de se nourrir de la créativité de chacun d'entre nous pour continuer à améliorer et faire évoluer la chanson. C'est alors que la magie opère ! Le morceau “Dirty Mistake” en est un bon exemple. Il a été conçu comme” un boeuf instrumental pendant une session d'enregistrement. Troy avait la partie couplet, qui m'a inspiré pour imaginer la partie refrain. Aucun de nous n'arrivait à trouver une mélodie pour le chant, mais heureusement Scott l'a fait et a aussi écrit les paroles. Le resultat final du processus est un matériel bien plus fort dont nous sommes très fiers.

En ce qui concerne la façon d'enregistrer, nous voulions que ce disque sonne comme nous sonnons en public. Les pistes de base pour 7 des 10 morceaux ont été enregistrées live au studio en un jour. Nous faisons encore référence à ce jour en tant que la “Super Session”. Ensuite nous avons enregistré dessus les voix et tout autre chose qui nécessitait d'être amélioré et nous avons ajouté les musiciens invités. Beaucoup de mes soli de guitare proviennent de la Super Session. Comme nous réécoutions les morceaux, on m'a demandé si j'allais réenregistrer un solo et la plupart du temps ma réponse a été : “Je ne peux en jouer aucun mieux que ça !”.

Ce disque sonne plus rock sudiste, chose qui s’entend dès le premier titre « Tearin' Up The Town » ? Peux-tu nous en dire plus ce titre et ses guitares de folie ?

Jeff: Merci Phil! Nous n'écrivons pas délibérément dans un genre particulier. Nous avons tous joué beaucoup de styles de musique différents et nous avons des influences très variées. Par contre nous voulions que cet enregistrement balance beaucoup plus que Royal Orleans avec beaucoup de guitare électrique, et laisse-moi te dire qu'il y a BEAUCOUP de guitare sur ce disque.

J'ai écrit le plus gros de “Tearin’ up the Town” et Troy a ajouté le pont, y compris les paroles. C'est l'histoire de The Moss Brothers Band quand nous avons démarré pour la première fois. Nous étions complètement dingues, prenions beaucoup de plaisir, et c'est un miracle que nous ayons tous survécu à cette époque. Le vers “Head out to our place in the woods… the kegs are tapped the bonfires are roaring” (“Venez chez nous dans les bois... Les fûts sont percés et les feux de camp rugissent”, N.dT.) parle des soirées que nous donnions en été dehors dans les bois avec des générateurs, des tonneaux de bière, et des feux de camp !

Troy joue tous les soli et lui et moi jouons plusieurs des riffs en harmonie. L'intro c'est moi avec la Gibson SG avec des micros P90 de Billy et la copie d'un petit Fender Champ avec un haut-parleur de 8 pouces. Nous recherchions une sonorité crade, ha ha!

« I Get Off On The Pain » voit Billy Moss vous rejoindre, ce titre a-t-il une histoire particulière ?

Jeff: C'est un des rares titres que j'ai apportés au projet en grande partie terminé. J'avais passé un bon bout de temps à voyager jusqu'au Texas pour un projet sur lequel je travaillais. C'est toujours dur d'être loin de sa famille mais ce que je faisiat me plaisait vraiment. Un jour je réfléchisssais à ce paradoxe et j'ai trouvé le titre “I Get Off on the Pain” (“Je prends mon pied avec la douleur”, N.dT.).

Le titre « Adeline » nous emmène en plein bayou, et la phrase « laisse le bon temps rouler » est-elle une de tes recommandations dans la vie ?

Jeff: Laisse le bon temps rouler …absolument ! Nous prenons au sérieux ce que nous faisons et nous y travaillons dur, mais si tu ne peux pas y trouver du plaisir, quel est le problème? Ce groupe a connu beaucoup de super moments ensemble !

La Nouvelle Orléans est un endroit spécial pour Troy et moi et a été l'inspiration pour beaucoup des morceaux de Royal Orleans ainsi que pour le titre. “Adeline” est notre version d'une chanson Cajun et, comme tu le sais, les Cajuns sont des gens aux dont les ancêtres Français se sont établis dans le sud de la Louisiana. Notre ami Chuck Muller joue de l'accordéon sur ce morceau et ça a vraiment été un plaisir de l'enregistrer.

Les titres comme « Souls Alive », mais surtout « Easy Livin' » oscillent façon « Southern swamp » traînant, est-ce cela la véritable marque de fabrique des Moss Bros ?

Jeff: Ces deux morceaux ont principalement été écrits par Troy alors je le laisse répondre…

Troy: Les morceaux sont juste venus comme ils sont ! J'ai pourtant essayé de ne pas en mettre trop dans la façon d'écrire. Peut-être que c'est juste nos influences et notre expérience qui ont bâti ces morceaux comme ça.

Jeff: “Souls Alive” est un de mes morceaux favouris et possède ces percussions de “second niveau” influencées par le son de la Nouvelle Orléans. C'est aussi un morceau spécial parce que Billy a utilisé le titre du morceau pour le nom de son groupe , Tahoma Souls Alive.

Comment peut-on se procurer votre disque ?

Jeff: Pour un CD matériel vous pouvez commander à Compact Dixie (www.compactdixie.com) notre détaillant exclusif en France. Nous voulons remercier Didier et tout le monde à Compact Dixie pour tout leur amour et leur soutien vis-à-vis de nos deux disques. Tu peux aussi le télécharger via iTunes, Amazon, et Google Play. Nous préférons que tu achètes le CD chez Compact Dixie de manière à avoir tout le super travail artistique et les notes de pochette. Au moment où tu liras ceci, “Dirty Mistake” devrait être disponible en temps que notre premier “Streaming Single” sur Spotify, Pandora, etc.

Pour nos amis guitaristes, peux-tu nous dire quel est votre matériel : amplis, guitares, etc … ?

Troy: Je joue sur une Fender Stratocaster accordée en Sol ouvert, une Riggio Sierra (guitare Custom dans le style Strat faite par notre cher ami Joe Riggio) pour l'accordage standard, et une Fender Telecaster pour les morceaux en accordage “drop D” (le Mi grave est accordé un ton en dessous en Ré, N.dT.) comme “Easy Livin' “ et “You Gotta Groove”. Comme amplis je joue sur un Vox AC30 ou un Fender Tweed Bassman. Un de mes ingrédients-clé est l'utilisation d'un Dyna-Comp Compressor, ic'est particulièrement pratique pour la sonorité de slide guitare.

Jeff: Comme guitares j'utilise une Gibson Les Paul ’58 reissue, une Riggio Telecaster accordée en Sol ouvert (c'est la configuration “Nashville” avec un micro central de Stratocaster), et une Stratocaster custom fabriquée par Mike Skansie. Je joue aussi sur la Gibson SG de Billy pour “Tearin’ up the Town”. Je joue de la slide sur la Les Paul et la Telecaster. Mon ampli principal est un Dr. Z Remedy. Pour le disque je changeais les haut-parleurs selon la guitare que j'utilisais: haut parleur Celestion Vintage 30 avec la Les Paul, et Celestion Gold pour les Tele et Strat.

Comment se passe l'élaboration des très sudistes parties de guitares en double solo ?
Quelle a été la répartition entre vous pour les parties de guitare entre toi et Troy ?

Troy: Nous considérons nos parties de guitare comme si nous jouions tous deux sur une grosse guitare. Déjà nous jouons rarement le même accord en même temps. Nous débattons aussi rarement de nos parties, même les parties en harmonie. Nous avons joué ensemble tellement longtemps que ça tombe bien ensemble assez facilement.

Jeff: Nous nous concentrons vraiment sur ce qui est le mieux pour le morceau. Il y a des morceaux que j'ai écrits où Troy joue le solo (par exemple “Whiskey Song”), et vice versa ( par exemple “You Gotta Groove”). Nous jouons tous les deux avec différents accordages, mais rarement en même temps. Cela contribue à un gros son avec des harmonies riches que tu ne peux pas avoir autrement. Les parties en double solo arrivent ensemble de différentes façons mais en ce qui nous concerne elles doivent être melodiques. Par exemple le “Whiskey Song” en est où l'un de nous arrive avec une partie mélodique et l'autre y ajoute par dessus une harmonie. Sur “The River” nous voulions créer un solo en harmonie “allmanesque”. Cela ne nous a pris qu'environ 30 minutes à tester les idées de chacun pour y arriver. Comme Troy dits nous n'y passons pas beaucoup de temps, si ça ne vient pas facilement c'est que nous nous nous plantons !

Tu aimes les parties de guitares en harmonie, que penses-tu de la décision des Allman Bros de s’arrêter ?

Jeff: C'est triste, mais compréhensible. Warren et Derek ont tous les deux des groupes qui marchent bien en dehors des Allman Brothers et sans eux cela a un sens pour le groupe d'arrêter. Ce qui permet d'être reconnaissant est les quarante ans et plus de musique dont nous pouvons toujours jouir !

Vous êtes un groupe qui joue en famille, est-ce facile de s’entendre ?

Jeff: Je suppose que nous sommes le contraire des frères Robinson, ha ha! (Chris et Rich Robinson sont le noyau des Black Crowes, N.dT.) Nous respectons autrui et nous lui donnons un espace créatif, ce qui a alimenté notre longévité. Nous avons une règle: pas de drame !

Peux-tu nous en dire plus sur Scott Nutter votre chanteur ?

Troy: Scott est un grand ami depuis 1982 et nous avons joué ensemble dans quelques groupes tout au long des années. Il est tout simplement un chanteur compétent et qui déchire, et un putain d'auteur de chansons, comme notre prochain CD le confirmera !

Jeff: Auparavant, Scott était le chanteur principal des deux premiers albums de Presto Ballet et a tourné en Europe à cette époque. On peut aussi se procurer son CD qui est vraiment super. Avoir Scott dans le groupe nous a vraiment libérés Troy et moi pour faire ce que nous faisons le mieux !

Rebel Storm a donné en France un concert resté mythique, pensez-vous venir en Europe avec les Moss Brothers ?

Jeff: Nous aimerions et nous recherchons actuellement à nous entendre avec une organisation qui nous aidera juste à faciliter un tel voyage. Nous avons vendu un bon paquet de nos CDs en France et nous sommes aussi passés en radio.

Avez-vous le projet d’un DVD ?

Jeff: Nous avons réalisé une super vidéo pour la chanson “Dirty Mistake” que tu peux trouver sur notre site Internet. Elle comporte des interviews et raconte l'histoire du groupe. Nous projetons de sortir une seconde vidéo début 2015. Un concert complet en DVD, ça ne'arrivera probablement pas tout de suite. Nous avons quelques nouvelles musiques que nous voudrions sortir bientôt, donc c'est la priorité.

Avez-vous des contacts avec d’autres groupes sudistes ?

Jeff: Principalement avec les groupes de notre région. Nous jouons des shows avec Tahoma Souls Alive qui a sorti un super CD. Nous connaissons quelques mecs de SweetKiss Momma et ils feront des shows en Europe en janvier et février.

Connais-tu des groupes de rock sudiste en Europe ?

Jeff: Il y en a vraiment quelques uns de super. Nous sommes au courant de groupes comme W.I.N.D, Lizard, et Natchez juste pour en citer quelques uns. Pour rester honnête, je pense que désormais le rock sudiste est plus grand en Europe qu'aux Etats-Unis. Incroyable !

Si tu devais rester sur une île déserte, quels disques emmènerais-tu avec toi ?

Jeff: C'est une question à laquelle il est tellement difficile de répondre…. En ce moment je suis vraiment accro à Blackberry Smoke alors j'aimerais emmener Little Piece of Dixie. ZZ Top Deguello assurément, probablement la meilleure période de Billy Gibbons. Quelque chose de Robert Johnson pour recouvrir le blues. Johnny Cash Live at San Quentin pour couvrir mes besoins de country. The Allman Brothers Seven Turns, le premier avec Warren Haynes un de mes guitaristes favoris en slide. Complétons avec Black Sabbath Heaven and Hell pour faire bon poids. Je suppose qu'une réponse honnête est JE N'AI AUCUNE IDEE, ha ha!

Merci d’avoir répondu à nos questions, et bon vent pour MOSS BROTHERS en 2015.

Merci Phil, tu as toujours été très sympa avec nous au fil des années et nous apprécions tout ce que vous avez fait pour “Extend the Brotherhood” (“étendre la fraternité” N.dT.) en France et en Europe. Et aussi, nous voulons remercier vos lecteurs pour leur intérêt envers The Moss Brothers Band.

Traduction : Y. Philippot-Degand

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